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"Vorago", "Varago" signifie le gouffre, le précipice, le "gaou" en provençal. En latin, "Varagines", "Varagiae", "Castrum Varaginis" cité en 1077 ; "Varages" en 1192. En provençal : "Varage".
Notes d'histoire
Dès le Néolithique, période Chasséenne (3800 - 2600 av. J.C), l'homme y établit son habitat (Grotte des Ferrages).
D'après J. Courtin, cette civilisation "procède d'apports culturels externes originaires d'Italie" liés à un substrat autochtones.
L'homo sapiens sapiens pratiquait alors une économie mixte, agropastorale (blé, légumineuses, moutons et petits bœufs) et utilisait les outils adaptés à cette nouvelle vocation : meubles, broyeurs, faucilles, poteries lisses, haches, ciseaux, lissoirs, poinçons, aiguilles en pierres polies et fusaïoles attestent la technique du tissage. A l'approche des sarrasins, les habitants se retranchèrent dans la falaise qui leur servit de refuge à chaque époque troublée.
Le "Castrum Varaginis" est cité pour la première fois en 1077 avec ses cinq églises dans le cartulaire de Sainte-Marie de Correns. Ce prieuré dépendant de l'abbaye de Montmajour y possède le huitième des terres. Fief des Templiers jusqu'en 1307 la seigneurie passe successivement aux Vintimille, aux Castellane, aux Forbin d'Oppède.
Au début du 15e siècle, Yolande d'Aragon, comtesse de Provence, mère du futur roi René, donne à Bertrand Cornuti, sieur de Saint Etienne, le château de Varages ainsi que toutes les terres qui en dépendent.
Au 16e siècle, Varages a trois coseigneurs : Balthazar de Gerente, sieur de Varages, le vicomte de Cadenet et le seigneur de la Verdière. Balthazar de Gerente, baron de Senas, Bras, Saint-André, Varages et du Tholonet, chevalier de Saint-Michel, descendant des premiers croisés, était capitaine de 12 compagnies d'infanterie et chef des calvinistes de Provence. Assiégé une première fois par Durand II de Pontevès, seigneur de Flassans, surnommé le "chevalier de la foi ", le village est à nouveau assiégé et saccagé par Hubert de Vins, chef de la Ligue provençale, en 1589. Deux ans plus tard, l'enceinte est démantelée sur ordre du duc de Lesdiguières. Au 18e siècle, Joseph II Clérissy crée un atelier de faïences (1695) dans la tradition de l'art moustérien.
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